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Vélorution Tunisie veut faire entrer le vélo dans les lycées tunisiens en proposant des interventions théoriques et pratiques sur ce mode de transport. L’objectif principal du projet est de développer la culture du vélo chez les jeunes générations tunisiennes. En sensibilisant les lycéens aux problèmes environnementaux des villes, à leur santé et à la mobilité, et en leur apprenant à rouler à vélo, on veut changer les habitudes des nouvelles générations c’est-à-dire leur mode de mobilité. Nous avons déjà 2 sessions d’une semaine d’intervention dans un lycée à Jendouba (novembre 2019) et un lycée à Kasserine (février 2020):
Toutes ces activités ont visé à développer la culture du vélo chez les jeunes générations tunisiennes. L’image du vélo comme solution à de nombreux problèmes (de santé, de mobilité, d’égalité de genre, de pollution) a été valorisée aux yeux des lycéens/lycéennes et leurs habitudes ont pu être changées (notamment grâce aux activités de sensibilisation et d’enseignement du vélo) et peuvent continuer d’évoluer en particulier grâce à la mise en place d’infrastructures valorisant le vélo comme moyen de transport.
Par nos activités, nous avons lutté contre deux obstacles qui restreignent l’accès des femmes au vélo (et traduisent donc des besoins différenciés en termes de genre) : le fait de ne pas savoir conduire un vélo et l’image négative qui caractérise la femme sur un vélo. Cela se retranscrit dans la cour de l’école : 98% des débutants étaient des filles. De fait, notre activité d’enseignement du vélo répondait à des besoins différents. Pour les filles, notre activité d’enseignement du vélo a répondu au besoin de dépasser l’intériorisation d’un clivage socio-culturel de genre qui a souvent restreint leur accès à la mobilité active. Pour dépasser ce poids social, nous avons encouragé ces filles à trouver confiance en elle tout en valorisant leurs efforts et réussite, ainsi qu’en insistant sur le vélo comme vecteur d’indépendance.
Quant aux garçons, le savoir-faire étant déjà acquis, les besoins étaient plutôt tournés vers l’image qu’ils portent sur le vélo (un moyen de transport subi plutôt que choisi, la voiture faisant image de réussite sociale/économique). C’est à l’oral, lors de nos cours théoriques ou dans la cour que nous avons insisté sur les bienfaits du vélo (notamment comparé à la voiture) et de son utilisation par tous et toutes, pour transformer les images qui leurs sont associées.
Les filles ont pu être valorisées socialement par la poursuite de leurs efforts et de l’acquisition d’un nouveau savoir-faire qui ne devient plus uniquement réservé aux hommes/garçons. Pour certaines filles, l’apprentissage du vélo ou leur valorisation sociale sur un vélo a été très important, leur permettant ainsi de rejoindre leur collège à vélo en 15 min au lieu d’une heure à pied ou 45 min en bus. De manière générale, c’est une plus grande liberté, autonomie et égalité femme-homme que permet l’apprentissage du vélo pour les filles.
Enfin, nos ateliers de réparation/entretien d’un vélo ont permis aux filles comme aux garçons de (re)découvrir la facilité d’entretenir son vélo de façon autonome, permettant ainsi de promouvoir le vélo comme un moyen de transport pratique et économique.
Intervention 2020 : Kairouan nous attend !
Un article de presse à propos.
Et encore plus.
تعليم سياقة الدرّاجات في الجهات: القصرين
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Publiée par Vélorution Tunisie sur Lundi 17 février 2020